Origine : Nova villa juxta Ressonium 1250, Nova villa super Masum 1300, La Neufville les Resson 1469, La Neufville lez Ressons 1720
Superficie : 2,7 km2
Population (municipale au 1er janvier 2020) : 212 habitants
Son histoire
Sur le parcours du Matz et de l’ancienne route de Flandres, la Neuville-sur-Ressons est un village situé entre Ressons et Ricquebourg. En 1828, la population ayant diminué, il fut rattaché à la commune de Ricquebourg jusqu’en 1833.
D’origine féodale, à la suite de défrichement, de nouveaux villages sont créés, “nova villa” comme ce fut le cas pour La Neuville-sur-Ressons. Beaucoup vont porter le nom de Neuville ou Villeneuve. Pour les différencier, il a fallu donner un surnom, souvent la commune voisine, dans notre cas Ressons-sur-Matz.
La Neuville fut probablement le siège d’un château, ou plus simplement la maison fortifiée d’un seigneur, détruite pendant la guerre de cent ans contre les Anglais. Il se situerait sur le terrain communal en face de la mairie.
On peut noter aussi qu’au XVIIe siècle Le Grand Rivié avait acheté les seigneuries de La Neuville, de Ressons, de Bayencourt et de Ricquebourg.
Construite au XIIe siècle, l’église est détruite lors des guerres de Cent Ans. Elle a été reconstruite vers 1770. Cette église a conservé son portail de style roman du XIIe siècle. Les boiseries ont été repeintes par un groupe d’ados participant à l’action “Initiatives Jeunes” du Pays des Sources en 2003 et 2004.
Précédemment nommée rue Saint-Léonard, elle prit le nom du Capitaine Maillard en souvenir d’un résistant, natif du village, tué en déportation par les Allemands.
Dans les locaux de l’actuel antiquaire se trouvait une usine de parfumerie créée en 1936 par M. Lesquendieu, homme d’affaires originaire de La Neuville. En pleine expansion des produits d’hygiène et de cosmétiques, on y fabriquait et conditionnait entre autres « La Reine des Crèmes ». Cette fabrique artisanale était une mine d’emplois pour les femmes du secteur. Malgré la Seconde Guerre mondiale et les restrictions des matières premières, l’usine perdura jusqu’au décès de son fondateur en 1962.