Gentilé : Les Mortemerois
Origine : Du latin ‘mare’ en ancien français ‘mer’ synonyme de « mare, marais ». De Mortuo mari 1079, morte mer 1640; « vastes souterrains sous le village ».
Superficie : 6,6 km2
Population (municipale au 1er janvier 2020) : 224 habitants
Son histoire
Le village de Mortemer se trouve dans un écrin de verdure à la limite du département de la Somme.
« Il y avait un château fortifié qui fut pris d’assaut par les Anglais en 1421, et démantelé l’année suivante par ordre du roi d’Angleterre, mais on le rétablit ; il fut enlevé de nouveau par les Bourguignons en 1433, et détruit alors jusque dans les fondations. Il était situé à l’extrémité orientale du village ; On voit encore sur l’emplacement une partie du fossé d’enceinte, avec un pont de trois arches, et la base de trois tours dont chacune avait quarante pieds de diamètre. Le village fut brûlé à cette occasion, et le chemin qu’on appelle la rue neuve, qui était la partie principale, eut toutes ses maisons démolies, à l’exception d’une seule… On faisait le guet sur un arbre fort élevé qui a survécu très longtemps au lieu-dit le courtil-guet. » Aujourd’hui, il n’en reste plus rien excepté les fondations d’une tour.
Les carrières de pierre dite « Pierre de Mortemer » se situaient au niveau du bois de
Mazières. Ces carrières calcaires ont été exploitées durant des siècles pour permettre la construction des habitations alentour. Il existait également des souterrains sous ces carrières qui abritaient la population. À ce jour, il n’y a plus aucune trace de ces carrières.
Mortemer possédait en outre deux moulins à vent au lieu-dit du « Moulin Jacques » en direction de Rollot.
On ne connaît pas la date précise d’édification, néanmoins l’église remonte principalement au XVIe siècle. Bien restauré après la guerre 14-18, l’extérieur n’a rien de remarquable à part son clocher octogonal en charpente, type des pays de l’Est, qui lui donne une touche d’originalité. Sa cloche, baptisée le 30 août 1925 et nommée Marie-Anne, est ornée d’une croix de Malte et d’une vierge à l’enfant.