Origine : En 1439, à l’époque féodale, il appartenait à la seigneurie de La Neuville. C’est à cette époque que fut érigée une demeure seigneuriale au milieu des canaux. Elle donna son nom au lieu : du picard Rik (= riche, jolie) et Bourg (= manoir noble).
Superficie : 5,1 km2
Population (municipale au 1er janvier 2020) : 285 habitants
Son histoire
Le village est situé dans la vallée du Matz qui traverse le village du nord au sud. Ricquebourg est un village rue, construit le long de l’actuelle RD 938.
On peut y trouver le bois de Ricquebourg qui est classé en ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique).
L’église est du XIIe siècle pour l’essentiel. Elle a été remaniée à plusieurs reprises au fil des siècles et restaurée comme beaucoup d’autres églises au XIXe siècle de manière excessive.
Édifié vers 1710, par le baron Thomas de RIVIÉ, sur les fondations d’une ancienne forteresse, il est entouré de larges fossés et de canaux. Ce château est une propriété privée. À l’origine à deux étages, le château a été reconstruit en 1925 avec un étage après son incendie survenu durant la Bataille du Matz en juin 1918.
Aujourd’hui le château a besoin de restauration. Il bénéficie du soutien de la Fondation du Patrimoine et de la Mission Bern : Château de Ricquebourg
L’histoire nous conte que ce simple maréchal-ferrant, nommé Thomas RIVIÉ, dit aussi le Grand RIVIÉ, avait réussi à guérir le cheval favori de Louvois, ministre de Louis XIV, d’une maladie dont nul autre vétérinaire n’était venu à bout. Pour cet acte, il gagna ses lettres de noblesse et devint baron tout en obtenant la charge d’avoir à pourvoir à la fourniture de chevaux pour l’armée. Ceci lui assura fortune et un statut social envié.
En face de l’église, on peut voir une chapelle sépulcrale dédiée aux soldats ricquebourgeois tombés durant les deux guerres mondiales. Elle est précédée du monument aux morts. On y a évoqué aussi un aviateur tombé lors d’un combat aérien en juin 1940 sur la commune. À l’origine, cette chapelle avait été construite comme caveau familial, suite à la Grande Guerre ; le châtelain en avait fait don à la commune pour les morts.